32ème MARCHE FRANÇAIS de KITZBÜHEL

Marché de Kitzbuhel du 2 au 6 Septembre 2011...

Vendredi 2/09.

A 5 heures (du matin), tout le monde est sur le pied de guerre pour charger la camionnette réfrigérée. Départ vers 5h20. A 9 heures, ça commence : petit déjeuner : eau chaude, café, lait, croissants, brioche, pain, beurre, confiture …! Les « nouveaux » sont surpris par l’ambiance chaleureuse. Au passage du Rhin, une équipe se met à tartiner au fond du car, puis Alain nous propose un apéritif au champagne /rillettes. Pierre, l’accordéoniste, commence sa répétition, et nous chantons tous les vieilles ritournelles. Claude, le « Parrain » prend le micro et chante aussi ! Après Stuttgart, nous envahissons une aire de pique-nique, couvrons quatre tables de nappes blanches, et attaquons le repas amoureusement préparé par Léo. Le rosé ne manque pas, et tout le monde a du mal à finir la tarte.

Après la plaine allemande, viennent les montagnes de calcaire blanc, nous passons la frontière autrichienne et le paysage change : c’est le Tyrol, les Alpes avec ses chalets fleuris, ses clochers à bulbes, et ses prés méticuleusement tondus ! Après avoir fait le tour du Lac Noir (Schwarzsee), nous retrouvons notre route vers Kitzbühel, vers l’hôtel Resch pour la majorité, et l’’Eggerwirt Gasthof pour quelques six chanceux.

A l’arrivée, Gerhart et Christelle nous accueillent chaleureusement, et nous dînons à l’hôtel avec le traditionnel Tiroler-Groestl.(pommes de terres au lard et fines lamelles de bœuf)....Nous nous retrouvons ensuite en ville. Les anciens font découvrir aux « novices » les ruelles de nuit, les jolies boutiques éclairées, contenant des fourrures précieuses, et de beaux costumes traditionnels. Nous louchons sur les Porsche, Lamborghini, Maserati…..Alain dit ne pas voir beaucoup de Renault !

 

Samedi 3/09.

Après une excellente nuit, bercée par le glou-glou du torrent qui passe au pied de l’hôtel, nous petit-déjeunons dans le jardin d’hiver (WinterGarten), Matinée libre : beaucoup partent découvrir la ville de jour, cette fois ! Nous montons vers l’église ancienne. Elle est entourée de son cimetière, qui comprend lui-même une chapelle familiale, et une autre petite église baroque, d’une beauté à faire rêver ! Les anges tourbillonnent au dessus de l’autel doré, caché derrière une grille de fer forgé. Les tombes sont fleuries, chacune a sa croix de fine dentelle noire, chef d’œuvre de ferronnerie. Une bougie allumée veille, et le bénitier offre son eau de pluie aux oiseaux de passage. Il y a même un distributeur automatique de bougies à l’entrée !

Les églises sont nombreuses, : Chapelle de l’hôpital, avec sa piéta de bois, chapelle des chasseurs, et son admirable plafond baroque, restauré patiemment à la mie de pain ! enfin église de la commémoration de la guerre de 1939-1945.

Le midi, le car nous emmène vers Obendorf, visiter une fromagerie : quel décors, nous sommes face au massif du Wild Kaiser, les fermes sont d’opulents chalets aux balcons de bois fleuris. Chaque toit a son petit clocher pointu en bois, qui servait autrefois à appeler le personnel. La fromagerie est couronnée d’un troupeau de vaches en céramique, grandeur nature, et des vaches sur le toit, ça impressionne !

Le patron, un beau montagnard, nous explique comment il a démonté et remonté le chalet familial en quatre jours (c’est un exploit tyrolien) et comment il conçoit la qualité de ses fromages. Certaines commencent à comprendre couramment l’allemand en admirant notre orateur !

Finalement, on nous sert une magnifique assiette de dégustation sur la terrasse ensoleillée.

Le « camembert » de Wilde Kaese a le goût du Caprice des Dieux, le patron prétend avoir battu le vrai camembert…, le jury était certainement autrichien !

La tome est excellente, et nous nous retrouvons nombreux à la boutique pour en acheter un morceau ! Revenus au village, certains prennent les œufs pour monter dans l’alpage et admirer la ville de haut. Au loin, on aperçoit les cimes blanches du Grossglockner.

Nous redescendons à cinq heures pour assister à la « Fête des Chasseurs » : Messe en plein air.

Ce sont plutôt des « Chasseurs Alpins », brigades civiles de défense, organisées au XVIIIème siècle pour défendre le Tyrol contre la « Furia Francese » des armées Napoléoniennes.

Sur un grand pré, aux pieds des églises, les brigades sont rassemblées par villages. Les hommes portent leurs costumes de peau, avec une ceinture brodée de plumes de paon à leur chiffre, et un chapeau tyrolien, aux assemblages de plumes, caractéristiques de chaque village.

Les cantinières vont deux par deux. Elles portent fièrement leur tonnelet en bandoulière et proposent un petit verre de schnaps contre une obole de soutien à leur formation.

Les autorités et l’évêque égrènent les salutations et remerciements d’usage, et la messe commence.

La Fête officielle batson plein au cœur de la ville. Les danseurs sautent au dessus des bancs, et entraînent leurs cavalières en tourbillonnant. Le soir, défilé en fanfare de toutes les formations. Tous les villages des environs sont là. Dîner et soirée libre

Dimanche 4/09.

Petit déjeuner à l’hôtel, puis participation au Marché Français (pour les organisateurs) ou matinée, déjeuner et après midi libre (pour les touristes).

Dès dix heures, tout le monde est en place, dans les cabanes de bois. L’accordéoniste attire les clients de loin par ses flons flons parisiens. Les tyroliens sont tous là ! Ils dégustent dès le petit matin de crevettes, langoustines, soupe de poissons, fromages (qui puent, parait-il ?), foie gras, vin blanc, vin rouge et… Champagne ! Beaucoup parlent bien le français, sans doute grâce à Christine qui fait tout pour promouvoir notre beau pays en terre de Jumelage !.

Nous travaillons d’arrache pied, nous dansons et bientôt les vivres se raréfient, à 16h tout est vendu ! et nous fermons boutique. Les clients rient et ne veulent plus partir !

Le soir, nous montons en taxi au, dîner officiel de Jumelage, chez Rosi. organisé par le « Club des jumelages » de Kitzbühel, en présence de personnalités de la Municipalité. Le chalet est ravissant, terrasse dominant la vallée, intérieur chaud et coloré. Les murs sont entièrement tapissés des photos de Rosi, chantant en compagnie de « people » divers et variés. Elle est très belle, et « Jodelle » d’une voix cristalline. Pierre joue de l’accordéon et Claude (l’autre, pas le parrain) du banjo.

La cuisine tyrolienne est servie dans de la vaisselle de faïence traditionnelle. Les plats sont délicieux et tiennent au corps. Au retour, nous plongeons vers le fond de la vallée scintillante de mille feux.

Lundi 5/09.

Petit déjeuner à l’hôtel. Départ en car pour la visite de Salzbourg.

Il fait un temps de chien. Montée en funiculaire. Il ressemble à celui de MontmartreVisite guidée de la forteresse. Nous visitons les trois musées au pas de charge, car on nous attend en bas pour nous montrer le rendez-vous du soir. Nous nous égayons dans la ville à la recherche d’un restaurant, où nous restons suffisamment longtemps pour sécher nos vêtements trempés. Il pleut moins, nous visitons différentes églises et le joli cimetière St Pierre. Nous prenons un pot dans la cave ST Peter, au décor inchangé depuis des siècles, elle a ouvert en 805 ! C’est là que nous dînons.

Imaginez un décor historique, petites salles aux boiseries antiques, et grande salle baroque, aux tables et chaises drapées de blancs, chandeliers sur chaque table et plafond doré stucké rococo à quatre mètres de hauteur d’où pendent des lustres de cristal !

C’est là que nous participons à unDiner-Repas Musical, avec musiciens en tenue d’époque Mozart.(Sans les perruques)

Le Menu : Don Giovanni / potage au lime blan

Figaro / Filet de chapon,sauce au vin, quenelles, polenta et confiture de canneberge

La Flûte enchantée /Mousse au miel, sauce aux fruits .

Les chanteurs chantent entre nos tables en italien et en allemand. Un enchantement pour tous.

A la sortie, la fatigue aidant, quelques uns ayant oublié leurs affaires au restaurant, y retournent en courant. Notre groupe s’effiloche dans la ville déserte. Christine, notre amie, arrivée devant la fontaine aux chevaux, nous fait prendre le tunnel à gauche. Evidemment, les derniers n’ont rien vu et continuent tout droit !

A la sortie, il nous manque cinq personnes! Nous restons donc sur place pendant une heure, le temps de se retrouver.

Mardi 6/09.

Petit déjeuner à l’hôtel. Départ vers 8 heures. Déjeuner sandwich. Rafraîchissements dans le car. Arrivée « tard » dans la soirée à Rueil Malmaison.

Ce fût un beau voyage dans notre chère Ville Jumelle,. que nous avons hâte de retrouver.

La rédactrice Le référent jumelage Autriche Le Président

Annie-Noëlle Garand Daleau Pierre Berthelier Alain Moret