Napoléon et Bad Soden

Signature de l'Acte
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La Confédération du Rhin

 La Confédération du Rhin (en allemand : Rheinbund), qui existe de 1806 à 1813, est formée par Napoléon Ier à la suite de sa victoire à Austerlitz sur l'Autriche et la Russie.

Elle se compose à l'origine de seize États allemands, membres du Saint-Empire romain germanique, qui est aboli peu après par l'empereur d'Autriche ; le nombre des États de la Confédération passera ultérieurement à trente-cinq, regroupant quinze millions de sujets et fournissant ainsi un avantage stratégique significatif à la France sur ses frontières orientales, avec la mise à disposition de troupes pour la Grande Armée. »

En 1808, la Confédération regroupe l'ensemble de l'Allemagne, la Prusse exceptée. La défaite de Leipzig (16-19 octobre 1813) provoque sa désagrégation. La Confédération du Rhin contribua au progrès de l'unité allemande car elle permit la simplification de la carte du vieux Reich et le développement du mouvement patriotique soit par réaction à la domination napoléonienne, soit sous l'influence des idées et des institutions empruntées à la Révolution française.

 

Francfort était la capitale électorale de l'Empire. Elle avait obtenu le droit de battre monnaie en 1428. Ville libre, elle sera absorbée dans la Confédération du Rhin par Napoléon en 1806. Redevenue ville libre après le Congrès de Vienne en 1815 dans le cadre de la Confédération Germanique, elle est intégrée à la Prusse après la défaite autrichienne de Sadowa, en 1866.

200 squelettes de la Grande Armée découverts à Francfort :

 Des squelettes de soldats de la Grande Armée de Napoléon ont été découverts à Francfort (1) il s'agit de soldats morts en 1813, sur le chemin du retour  de la campagne de Russie. Napoléon avait notamment livré bataille à Hanau, une ville voisine de Francfort, vers la mi-octobre 1813. Les combats s'étaient poursuivis dans la région, faisant 15 000 morts. Les tombes ont été découvertes grâce aux précautions archéologiques prises lors de l'ouverture du chantier. Les soldats découverts à Francfort sont probablement morts des suites de blessures, ou ont succombé à l'épidémie de typhus qui décimait la Grande Armée à l'époque. Ils reposent dans des cercueils sommaires, qui ont permis la bonne conservation des squelettes. Ils sont alignés en rang les uns à côté des autres et n'ont aucun objet funéraire. Par ailleurs, ils gisent selon une orientation nord-sud, alors que l'Europe chrétienne avait l'habitude d'enterrer ses morts sur un axe est-ouest. Un signe que les corps ont été enfouis à la hâte. Les quelques boutons de vêtements retrouvés dans les tombes ont permis d'assurer la datation autour de 1813. 

(1)SOURCE AFP : Publié le 17/09/2015 à 17:29 | Le Point.fr